La qualité de l’air sous surveillance à l’aéroport Martinique Aimé-Césaire. La Samac, qui gère la structure, a signé un partenariat avec Madininair pour répertorier et évaluer les polluants qui seraient sur site. Une étude qui se poursuit jusqu’en 2025.
Les réacteurs qui tournent à plein régime, les navettes qui sillonnent les pistes, les camions citernes et véhicules d’incendie et de secours, autant de sources de pollution qui cohabitent sur le site de l’aéroport de Martinique.
Pour mesurer précisément l’impact de ces activités sur la qualité de l’air, Madininair a stationné une de ses unités mobiles en bord de piste.
Ces analyseurs mesurent en continue la présence d’oxydes d’azote et de particules fines. Ce sont celles qui pénètrent dans le système respiratoire profond.
En complément, une quarantaines de dispositifs de ce type sont installés sur l’aéroport et tout autour. A l’intérieur : des petits tubes qui sont prélevés régulièrement et envoyés en laboratoire pour extraire les polluants décelés.
Pour l’aéroport c’est la première étape vers la réduction de son empreinte carbone.
L’observatoire de la qualité de l’air va réaliser ces mesures pendant un mois tous les trimestres, le partenariat entre Madininair et l’aéroport court jusqu’en 2025
