Réunis en Conseil municipal lundi 8 avril, les élus de la Ville de Sainte Luce ont pris la décision d'ester en justice. Ils jugent diffamatoires les propos de Fernand Bibas concernant le permis de construire accordé sur son terrain. Des propos que maintient la défense du photographe dans un communiqué publié ce mardi.
Un nouveau volet judiciaire s'ouvre dans l'affaire autour du terrain de Fernand Bibas. Ce week-end, le photographe de presse dénonçait dans les médias la délivrance d'un permis de construire sur ses terres à Sainte-Luce, alors qu'il n'avait procédé à aucune vente.
Un reproche adressé notamment au maire de la commune qui aurait dû, selon l'octogénaire, s'assurer que le terrain appartenait bien au couple qui demandait l'autorisation de construire une maison avant de l'accorder.
Lundi soir, le conseil municipal s'est saisi de l'affaire et a décidé d'ester en justice. Les élus estiment que Fernand Bibas a tenu des propos diffamatoires envers le maire, Nicaise Monrose, en dénonçant l'illégalité du permis de construire.
Une décision relayée dans cette vidéo publiée sur les réseaux sociaux de la Ville de Sainte-Luce.
De son côté, le notaire incriminé par Fernand Bibas s'est également exprimé dans certains médias.
Des prises de position à laquelle la défense de Fernand Bibas répond ce mardi dans un communiqué. Me Raphaël Constant souligne que son client attend le retrait du permis de construire et répète qu'il n'a signé "aucune promesse de vente, ni compromis de vente, ni autorisation à faire des travaux ou à solliciter un permis."
L'avocat pointe aussi la publication, sur les réseaux sociaux, de documents visant à démontrer que Fernand Bibas aurait vendu son terrain. Un échange de courrier entre l'octogénaire et son notaire. Il s'agirait de faux et Me Constant déclare qu'une plainte sera déposée en demandant à la justice "d'identifier le ou les auteurs du faux et ceux qui l'ont diffusé".
