Les juges d’instruction ont prononcé le lundi 2 janvier un non-lieu dans l'enquête sur l'empoisonnement des Antilles au chlordécone.
En début de semaine, les juges d’instruction ont prononcé un non-lieu dans l'enquête sur l'empoisonnement des Antilles au chlordécone, selon une source proche du dossier.
Ce non-lieu à haute valeur symbolique, qui était également demandé par le parquet de Paris dans ses réquisitions fin novembre, était redouté par des élus et habitants de Martinique et de Guadeloupe, qui ont régulièrement dénoncé un risque de «déni de justice».
Le pesticide interdit en France en 1990, a continué à être autorisé dans les champs de bananes de Martinique et de Guadeloupe par dérogation ministérielle jusqu'en 1993. Il a provoqué une pollution importante des sols en Martinique et en Guadeloupe.
Selon Santé publique France, plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et Martinique est contaminée par le chlordécone.