Ministère des Outre-mer : Philippe Vigier remet les clés d'Oudinot à Marie Guénévoux
La passation de pouvoir entre Philippe Vigier et Marie Guévenoux a eu lieu ce vendredi 9 février, au 27 rue Oudinot à Paris. La députée Renaissance de l'Essonne prend la suite d'un ministre délégué aux Outre-mer qui ne sera resté aux commandes que 6 mois.
"Nous nous connaissons, Marie, depuis très longtemps", a souligné Gérald Darmanin ce vendredi matin, sur le Perron du 27, rue Oudinot à Paris. "Je sais que (...) tous ces citoyens qui attendent de la République l'égalité des chances, qui attendent la fin des monopoles économiques, qui attendent bien évidemment la protection, seront avec toi d'une seule voix",a poursuivi le Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer lors de la passation de pouvoir entre Philippe Vigier et la députée Renaissance.
"Aux côtés de Gérald Darmanin, j’agirai avec détermination au service de l’ensemble des ultramarins", a-t-elle déclaré lors de sa prise de fonction.
Issue de la droite, Marie Guévénoux est une marcheuse de la première heure. Fidèle d'Alain Juppé et proche d'Édouard Philippe elle s'est engagée lors des élections législatives 2017 auprès de la Républiqueen Marche.Elle est alors élue députée au second tour avec 57,91 % des votes face à la candidate LR-UDI Véronique Carantois (42,04 %). À 47 ans, la nouvelle ministre déléguée aux Outre-mer est une professionnelle de la politique et membre du bureau exécutif de Renaissance.
Aujourd'hui, elle succède à Philippe Vigier. Nommé le 20 juillet 2023, il n'est resté que 6 mois rue Oudinot. En sept années sous la Présidence d'Emmanuel Macron, Marie Guévénoux est la 7ème ministre aux Outre-mer. La 3ème ministre déléguée, depuis juillet 2022 et la nomination de Gérald Darmanin comme ministre de tutelle.
Une valse des ministres qui est peu appréciée par plusieurs élus ultra-marins et responsables politiques. "Sans même préjuger des qualités de la nouvelle titulaire de la fonction, cette valse des interlocuteurs ne peut que renforcer le sentiment des élus et des populations des Outre-mer d’un manque de respect et d’une absence de volonté politique d’inscrire ces territoires dans les priorités gouvernementales", estime la Fédération socialiste de Martinique dans un communiqué publié ce vendredi.