Olivier Dubois : dix mois d’inquiétude pour le journaliste | ©MICHELE CATTANI/AFP

Olivier Dubois : dix mois d’inquiétude pour le journaliste

Le journaliste Olivier Dubois est retenu en otage au Mali depuis 10 mois. Il a été kidnappé le 8 avril 2021 par un groupe armé djihadiste.

 

Cela fait aujourd’hui dix mois que le journaliste français Olivier Dubois est introuvable dans le désert du Sahel. Retenu captif par le groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM), le journaliste a été enlevé à Gao au Mali, le 8 avril 2021. Le jour de sa disparition, il se trouvait dans la ville du Nord, pour interviewer le cadre d’une organisation jihadiste. 

 

Le 5 mai dernier, Olivier Dubois est apparu dans une vidéo de 21 minutes, diffusée sur les réseaux sociaux, dans laquelle il indique avoir été enlevé. Dans cette vidéo, il demande à sa famille, à l'État français et à ses proches de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour le faire libérer. Depuis, ses proches demeurent sans nouvelles et restent plongés dans une attente insoutenable. Il est, à ce jour, le seul otage français détenu dans le monde.  

 

Les proches d’Olivier Dubois ont lancé une pétition de soutien adressée à Emmanuel Macron pour dénoncer le silence de la nation. Ils appellent à une “mobilisation citoyenne pour exhorter les chefs d'états de ces deux nations à faire en sorte que Olivier devienne la priorité de ces deux états et obtenir sa libération”. Elle a reçu plus de 46 000signatures. 

 

Le 12 janvier, dans ses vœux à la presse, le président de la République Emmanuel Macron, assurait que “la France est pleinement mobilisée pour obtenir sa libération”. “Un travail inlassable est mené par nos équipes diplomatiques, nos militaires et les services compétents.” a-t-il ajouté. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête préliminaire pour « enlèvement en bande organisée » et « en relation avec une entreprise terroriste ».

 

 

Mobilisation sur les réseaux

Un compte Twitter et le hashtag #FreeOlivierDubois ont également été créés sur les réseaux sociaux pour diffuser largement la mobilisation. 

 

Le journaliste indépendant, d'origine martiniquaise, travaillait entre autres pour Libération, Le Point et Jeune Afrique.