Yan Monplaisir : "Je refuse catégoriquement de me taire"
Dans un communiqué de presse publié ce mercredi 17 avril, le maire de Saint-Joseph et Président du Groupe Monplaisir dénonce le harcèlement judiciaire dont il estime être victime. La veille, il a été auditionné dans le cadre d'une affaire de travail dissimulé à l'Hôtel Batelière.
Ce mardi, Yan Monplaisir a été auditionné à la gendarmerie du Lamentin en tant que Président du Groupe Monplaisir et de la société Caraïbes Investissements qui gère l'hôtel Batelière, à Schœlcher.
Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, il déplore dans un premier temps d'avoir été placé en garde à vue à son arrivée une mesure qu'il qualifie de "gratuite et constitutive d'une forme de persécution flagrante".
Entendu dans une affaire de travail dissimulé concernant un prestataire de l'Hôtel Batelière, Yan Monplaisir souligne qu'il n'était pas au courant du contrat avec cette société, le directeur de l'établissement étant délégataire de signatures.
Au-delà du fond de l'affaire, c'est le traitement dont il a fait l'objet qui provoque l'ire de l'élu. Placement en garde-à-vue en premier lieu, puis prise d'empreintes. "Est-ce là une tentative délibérée de m'intimider et de me museler?" s'interroge Yan Monplaisir.
L'édile dénonce également la confusion faite entre l'élu et le chef d'entreprise, sa convocation pour l'audition ayant été apportée en mairie de Saint-Joseph.