À l'occasion de sa niche parlementaire le 30 novembre, le groupe LFI/Nupes demandera une commission d'enquête sur la gestion par l'État des risques majeurs dans les territoires ultramarins. Une proposition de résolution dont le député martiniquais, Jean-Philippe Nilor, est le rapporteur.
"Les glissements de terrain, le risque tsunami, le risque volcanologique, l'érosion côtière, le lahar ; les risques sont omniprésents dans nos territoires", souligne Jean-Philippe Nilor mardi, lors de la conférence de presse hebdomadaire du groupe LFI/Nupes à l'Assemblée national. Pour le député martiniquais "les moyens ne semblent pas être à la hauteur" et il est donc légitime de faire le point sur la gestion par l'Etat de ces risques et de leur prise en compte.
En parallèle, la prise en compte des connaissances approfondies et des savoir-faires propres à ces territoires pourraient en faire des territoires d'excellence en terme de prévention de ces risques majeurs.
Des raisons qui mènent le groupe LFI/Nupes à proposer le 30 novembre prochaine une commission d'enquête de 30 membres chargée "d'étudier et d'évaluer la gestion par l'État des risques majeures dans les collectivités transocéaniques françaises, dites Outre-mer, et de proposer des solutions et autres mesures d'anticipation et d'innovation."
Le député martiniquais a profité de sa prise de parole pour remettre en cause le terme "Outre-mer". Il serait préférable d'utiliser "territoire transocéanique de France", "moins méprisant pour que ce nous sommes" a souligné Jean-Philippe Nilor.
