Les barrages installés sur les différents axes routiers rendent difficile la circulation sur l'ensemble du territoire. En conséquence, les malades ne peuvent pas se soigner correctement. Face à la hausse des tensions sociales, le CHU appelle à une prise de conscience de tous.
L’accès aux soins est devenu très compliqué pour les malades depuis le début de la grève générale. Les blocages érigés sur l’ensemble du territoire entravent considérablement la circulation, rendant impossible leur prise en charge dans les établissements de santé. Dans un communiqué, le Centre Hospitalier Universitaire alerte les manifestants sur les blocages, qui "pénalisent la prise en charge des patients et par conséquent met en jeu leur état de santé”.
Selon le CHU, “à titre d’exemple, le 23 novembre dernier, un tiers des séances de chimiothérapie et de radiothérapie n’a pas pu être réalisé pour non présentation des malades. De nombreuses consultations ont également dû être reportées."
Par ailleurs, le CHU doit également faire face à un taux d’absentéisme élevé du personnel soignant et médical, qui ne peut accéder au centre hospitalier en raison des blocages qui paralysent la circulation.
Dans son communiqué, la direction du CHU dénonce également les menaces et les insultes subies par le personnel médical.
Situation Covid
Selon le CHU, “le nombre d'admissions pour COVID repart à la hausse”. Au total, cinq lits ont dû être ouverts, avec le concours des soignants de la réserve sanitaire et dix lits supplémentaires de médecine COVID ont été réactivés en début de semaine.
En début de semaine, le directeur de la plateforme de cancérologie et les services de dialyse tiraient déjà la sonnette d'alarme.
