La candidature des Volcans et Forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord de la Martinique sera examinée le 17 septembre prochain lors de la 45ème session du Comité du Patrimoine Mondial qui se déroulera à Ryad, en Arabie Saoudite.
Le château de Versailles en France, les pyramides Guizèh en Égypte, la Grande muraille de Chine, le Grand Canyon aux États-Unis… et bientôt la Montagne Pelée et les Pitons du Nord de la Martinique ?
À l’issue de la 45e session du Comité du patrimoine mondial, nous saurons enfin si les volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord de la Martinique pourront figurer sur la prestigieuse liste des sites classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO et seront le 50ème bien français à obtenir cette prestigieuse distinction.
Pour y prétendre, il faut satisfaire au moins un des dix critères de sélection. La candidature de la Martinique s’appuie sur deux critères naturels : le critère VIII de géologie et le critère X de biodiversité.
Pour mémoire, le périmètre du Bien naturel proposé à l’inscription au Patrimoine Mondial se compose de quatre massifs : le Mont Conil, la Montagne Pelée, les Pitons du Carbet et le Morne Jacob.
Et le Parc Naturel Régional de la Martinique l'a déjà annoncé, il s’agira d’ “un moment historique pour la Martinique!”.
Un atout touristique et économique
Sélectionné par la France en 2021, ce dossier représente un “projet majeur pour la Martinique”, indique le PNRM. L’inscription de ce site de 15 000 hectares “s’inscrit dans le cadre d’un projet de développement socio-économique du territoire martiniquais en harmonie avec la nature, la culture, l’environnement et en totale concertation avec la population”.
Selon l’organisme, elle vise à "renforcer l’intérêt faunistique, floristique et scientifique du « bien martiniquais » et constituerait un instrument supplémentaire de visibilité internationale et un indéniable atout tant touristique qu’économique".
La candidature de la Martinique est portée par le PNRM, pour le compte de la Collectivité Territoriale de Martinique et de l’État, avec le soutien du gouvernement.
La décision finale est attendue le 17 septembre 2023.