Caribe Wave, l’exercice annuel de préparation face au risque tsunami de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO se déroule depuis 10 heures ce jeudi 23 mars 2023. Le scénario mis en scène cette année en Martinique simule un tsunami causé par un effondrement du flanc du volcan de la Montagne Pelée.
Que feriez-vous en cas de tsunami causé par un effondrement du flanc du volcan de la Montagne Pelée ? Où vous réfugiez-vous en cas d'alerte tsunami en Martinique ?
L’exercice annuel de préparation face au risque tsunami de la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO se déroule ce jeudi dans une quarantaine de pays et territoires membres du bassin caribéen. Le but de cet exercice joué chaque année depuis 2012 est de valider et de faire progresser les efforts de préparation aux tsunamis dans les Caraïbes et les régions adjacentes mais aussi de renforcer la résilience des services opérationnels et de la population face au risque de tsunami.
Il permet ainsi de préparer l’ensemble des acteurs départementaux impliqués dans la gestion de crise (préfecture, sous-préfectures, mairies, services opérationnels, gestionnaires de réseaux, associations agréées) à faire face à l’arrivée d’un tsunami sur nos côtes.
Grâce à cet exercice, seront testés une nouvelle fois :
le système d’alerte montante vers les autorités publiques responsables de la gestion de crise ;
les procédures de diffusion de l'alerte descendante rapide vers la population (les services opérationnels, les mairies, les opérateurs et les médias).
2 scénarios et plus de 400 000 participants
Deux scénarios ont été élaborés pour l’édition 2023. Chaque pays participant a sélectionné le scénario qui correspond le mieux à ses objectifs. Le premier scénario simule un tsunami généré par un séisme de magnitude 7,6 situé sur le golfe du Honduras.
Le deuxième, retenu par la Martinique, simule un tsunami causé par un effondrement du flanc du volcan de la Montagne Pelée.
Cette année, plus de 400 000 participants se sont inscrits à l’exercice sur l’ensemble de la zone Caraïbe dont 93 000 en Martinique. Ces participants ont choisi, soit de mettre en place une sensibilisation, soit de jouer un exercice d’évacuation.