Les conseillers territoriaux ont délibéré favorablement sur le lancement d’une étude visant à identifier les impacts économiques et sociaux subis suite à la pollution au chlordécone en première journée de séance plénière.
Ce jeudi matin, les élus de l’Assemblée de la Collectivité Territoriale de Martinique ont voté, à l’unanimité moins 9 abstentions, pour la réalisation d’une étude globale sur les conséquences économiques et sociales de la pollution à la chlordécone sur la pêche, l’aquaculture, l’agriculture et l’élevage martiniquais.
“Cette étude permettra de mieux appréhender les besoins et attentes des professionnels impactés notamment dans les secteurs de la pêche, l’aquaculture, l’agriculture et l’élevage martiniquais et de mieux accompagner les différents acteurs dans le développement de leur outil économique et dans la restructuration des filières concernées”, explique la CTM.
Dans le cadre de ce dossier présenté par David Zobda, ces derniers ont voté deux amendements. Le premier, pour le passage de 300 à 400 000 euros pour permettre d'introduire les notions sur la pêche et les marin-pêcheurs à la réalisation de l’étude. Le deuxième consiste à donner au président du Conseil exécutif la responsabilité sur le plan de financement pour cette étude.
“Nous allons lancer une étude sur 4 secteurs ciblés (...) afin d'identifier les impacts économiques et sociaux subis suite à la pollution à la chlordécone. Une excellente nouvelle", s’est félicité David Zobda, Conseiller Exécutif en charge du développement durable et de la transition énergétique qui présentait cette affaire.
Ce vote fait suite à la visite dédiée à la lutte contre la pollution au chlordécone de Jean-François Carenco, ministre délégué en charge des Outre-mer, en Martinique et en Guadeloupe. Le ministre a annoncé 4 nouvelles mesures décidées par l'État. Parmi elles, la prise en en charge, de façon exceptionnelle et dérogatoire, le surcoût du traitement de l’eau potable engendré par la pollution à la chlordécone, dans les 7 stations où ce traitement est nécessaire (six en Guadeloupe et une en Martinique).
Autre affaire adoptée ce matin :
- le lancement de la démarche d’évolution du schéma d’aménagement régional (SAR) (modification et révision)
- la stratégie territoriale d’économie circulaire de la Martinique à l’horizon 2030
- le soutien à l’élaboration de la liste rouge des écosystèmes « mangroves des Antilles françaises » (Comité français de l’union internationale pour la conservation de la Nature (UICN))
- la signature de conventions de partenariat entre le CTEBIOM et les organismes de l'écosystème local