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Publié le 30/03/2023 à 17:07

Covid-19 : la HAS recommande la levée de l'obligation vaccinale pour les soignants

Dans un communiqué publié ce jeudi 30 mars, la Haute Autorité de Santé recommande la levée de l'obligation vaccinale pour les soignants. François Braun, le ministre de la santé a affirmé à l'AFP ce jeudi qu'il “suivra l'avis”.

Les soignants non vaccinés contre le Covid-19 pourraient bien retrouver leurs postes très prochainement. La Haute autorité de santé a préconisé ce jeudi de lever l'obligation de vaccination contre le Covid-19 pour le personnel de santé. Bien qu’elle ne soit plus obligatoire, "la HAS préconise que la vaccination contre la COVID-19 soit fortement recommandée pour les professionnels", a précisé l'autorité de santé dans un communiqué.

"Cette préconisation de lever l'obligation de vaccination contre la COVID-19 ne constitue en rien une remise en question de ses précédents avis et recommandations rendus dans des contextes sanitaires et épidémiques différents", ajoute la HAS.

Pour rappel, cette obligation vaccinale est en vigueur depuis 18 mois pour les soignants et les professionnels de santé. 

“Je suivrai l'avis de cette autorité scientifique”, a réagi le ministre de la santé, François Braun, à l’AFP. Ce dernier promet de “concerter les fédérations hospitalières et les ordres des professions de santé pour définir les modalités de mise en œuvre" de cette décision, qui fera “rapidement” l'objet d'un décret.

Depuis septembre 2021, les professionnels doivent présenter un schéma vaccinal complet de 3 doses pour exercer, sous peine d'être suspendus, sans rémunération. Selon le ministère, près de 0,3% des agents hospitaliers étaient dans cette situation à la mi-mars, et “moins de 2 000 chez les libéraux”, selon l'Assurance maladie. 

Au-delà du vaccin contre le Covid-19, la HAS a parcouru les autres vaccinations obligatoires pour les soignants. L’autorité de santé recommande ainsi de lever l'obligation concernant la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, sauf à Mayotte. En revanche, elle suggère de maintenir celle contre l'hépatite B et même de l'étendre aux soignants libéraux "susceptibles d'être exposés à un risque de contamination".