Lors de la séance plénière du 27 octobre dernier, les élus de la Collectivité Territoriale de Martinique ont adopté une motion pour condamner le cyber-harcèlement envers les agents et élus. Des faits qui seraient récurrents ces derniers mois.
"Considérant les agressions et les violences verbales et écrites que subissent depuis plusieurs mois les éllus de Martinique, les agents administratifs de la Collectivité territoriale et leurs familles", c'est ainsi que débute la motion votée vendredi dernier en séance plénière de la CTM. Objectif : dénoncer les boucles de messages qui circulent sur les réseaux sociaux, Whatsapp et SMS. Un phénomène de harcèlement qui prend de l'ampleur, selon la CTM, qui espère alerter les autorités judiciaires à travers cette motion.
Dans un communiqué publié ce lundi par la CTM, les élus rappellent "l"extrême gravité des faits reportés, qui visent à détruite psychologiquement des individus et leurs proches par la propagation répétée de calomnies et de mensonges dont les retombées négatives impactent toute la sphère sociales des victimes" et souligne que le harcèlement et l'outrage sont passibles de sanctions pénales.
Une motion peu goûtée, ce lundi, par Fabrice Dunon. Sur ses réseaux sociaux, il dénonce "une énième tartuferie". L'élu d'opposition du Lamentin déplore qu'aucune mesure de ce type n'avait été prise lorsque lui et sa famille ont été victime de harcèlement, voire d'agression, dès 2014.