A moins des 3 mois des élections, sept candidats sont désormais en lice pour prendre la tête de la Collectivité territoriale de Martinique. Dernière déclaration en date, ce dimanche, celle du député et ancien président de région Serge Letchimy. Le point sur les candidatures.
Qui pour succéder à Alfred Marie-Jeanne à la présidence du conseil exécutif de la Martinique ? Depuis le début de l’année, l’homme fort du Mouvement indépendantiste martiniquais est en campagne à sa propre succession. Il a déclaré sa candidature lors de la rentrée politique du MIM le 10 janvier et s’appuie sur sa notoriété tout comme sur le bilan de ces 5 dernières années.
Ce week-end, son opposant historique Serge Letchimy s’est lancé dans la bataille électorale devant plusieurs centaines de soutiens, à l’occasion de la rentrée politique du Parti progressiste de Martinique. Défait en 2015, il brigue ce qu’il considère comme son dernier mandat
Ancien membre du PPM, Daniel Robin s’est lui aussi lancé dans la course à la CTM. Au centre, le patron du Modem Max Orville et le centre-droit Philippe Petit se sont déclarés.
Issu de la société civile, le président de la Chambre de commerce et d’industrie, Philippe Jock a confirmé les rumeurs autour de sa candidature fin février. Seule femme officiellement déclarée pour l’heure, la première secrétaire Fédérale du parti socialiste de Martinique, Béatrice Bellay.
La sénatrice Catherine Conconne, elle, serait toujours en pleine réflexion et en quête de soutiens. Comme elle, d’autres candidats attendus tardent à se déclarer. En janvier, lors de la rentrée politique de Peyi-a, Jean-Philippe Nilor n’a pas caché les ambitions de son parti, sans toutefois se mettre officiellement sur les rangs. Il peut en tous cas compter sur le soutien du président de l’assemblée, Claude Lise. Même chose pour Yann Monplaisir ; allié surprise d’Alfred Marie-Jeanne, avec Ba Peyi An Chans en 2015, l’homme de droite n’a pas encore déclaré ses intentions même s’il a clairement repris son indépendance.