Après la messe, avant le repas de famille ou juste après la sieste… trouver le bon moment pour aller voter est parfois un casse-tête. C’est d’autant plus le cas quand on travaille le dimanche. Soignants, restaurateurs, pompistes, vendeurs…. certains s’organisent pour aller aux urnes alors que pour d’autres, ce n’est pas une priorité.
Jean-Louis est couvreur est agriculteur… levé tôt, il cumule deux boulots. A peine le temps d’un arrêt à la station service de Ducos avant d’aller voir ses boeufs. Autant dire que le second tour des élections territoriales ne figure pas dans son emploi du temps serré ce dimanche.
Depuis 6 heures ce matin, David travaille à la pompe. Bien avant l’ouverture des bureaux. Pour aller voter il attend la fin de son service. Même chose pour Rina, vendeuse dans cette épicerie du bourg. Elle patientera jusqu’à 13 heures pour glisser son bulletin dans l’urne avant de profiter d’un peu de répit.
Pas de repos pour les agents de la ville, en revanche. Aux services techniques et informatiques, à la police municipale, tous sont mobilisés depuis au moins 7 heures. Comme ici, à la caisse des écoles, où on prépare et distribue les collations et les boissons pour les bureaux de vote. Pour tous, la journée s’annonce longue.
Pas une minute pour souffler mais un moment pour voter. Comme Valérie, la plupart de ces travailleurs du dimanche prennent sur leur pause médiane. Au 1er tour déjà, ici à Ducos, on notait un net rebond de la participation entre midi et 13 heures.
