La filière de la banane de Guadeloupe et de Martinique se met au vert ! Ses dirigeants souhaitent accélérer leur transition vers une production plus respectueuse de l’environnement. Une initiative qui en revanche risque d’être perturbée par le conflit russo-ukrainien en cours.
Tout faire pour réduire son empreinte carbone, tel est l’objectif de l’Union des groupements de producteurs de bananes de guadeloupe et de la Martinique.
C’est aussi au niveau du fret maritime que les acteurs de la filière de la bananes en collaboration avec ceux de la CMA CGM espèrent réduire la aussi leur bilan carbone. Un accord a été signé pour faire partir un conteneur par semaine avec du bio-fioul.
Même si ces initiatives écologiques n’en sont qu’aux prémices l’UGPBAM et la CMA CGM espèrent d’ici juillet 2023 faire naviguer 10% de la flotte au bio-fioul. Une perspective qui sera indubitablement perturbée par le conflit russo-ukrainien en cours. En plus d’une pénurie de matières première, une nouvelle concurrence venant de l’Amérique centrale qui destinait ses bananes à la Russie, se retrouve avec un stock à écouler aujourd’hui en Europe.
Selon le directeur les premières conséquences devraient se faire ressentir en avril et s’accentuer en mai. Une crise à traverser qui devrait aussi perturber les initiatives écologiques impulsées par la filière de la banane.
