Politique
Par Marlène Meck
Publié le 20/02/2024 à 19:50

Évolution institutionnelle : Pierre Égéa et Frédéric Monlouis-Félicité en Martinique

Les deux personnalités qualifiées désignées par le Président de la République pour travailler sur l'évolution institutionnelle en Outre-mer sont en Martinique. Pierre Égéa et Frédéric Monlouis-Félicité sont reçus à la CTM ce mercredi.

Désignés le 31 janvier dernier par Emmanuel Macron, Pierre Égéa et Frédéric Monlouis-Félicité ont pour mission d'aller à la rencontre des élus et acteurs socio-économiques dans les Outre-mer pour étudier les souhaits d'évolutions statutaires, puis de faire des propositions adaptées au cas par cas.

Une proposition faite par le Président de la République lors du déjeuner de travail du 20 octobre, qui avait réunis une large part des élus ultra-marins. Si la consultation a pris du retard, elle a désormais bien démarré et les deux hommes sont attendus en Martinique. Ce mercredi 21 février, une réunion de travail est programmée avec Serge Letchimy.

Spécialisé en droit des collectivités territoriales, droit constitutionnel et docteur en droit, Pierre Egéa a enseigné à l’Université des Antilles et de la Guyane de 2002 à 2008. Frédéric Monlouis-Félicité, lui, a débuté en tant qu’officier au sein de l’Armée avant de rejoindre le secteur privé. Directeur de l’Institut de l’entreprise, un think tank français, il a été cadre chez Vinci.
Les deux hommes sont chargés, selon l'Élysée, "d'établir un état des lieux des difficultés, voire des blocages qui peuvent entraver l'action publique et formuler des propositions pour y remédier. Clarification des compétences ; simplification et adaptation du droit des Outre-mer ; organisation territoriale ; développement économique, toutes ces questions seront examinées par la mission."

Dans un communiqué publié à la veille de cette rencontre, CTM rappelle qu'au cours du Congrès des élus de Martinique de novembre 2023, une résolution demandant à l'État "l'établissement d'un pouvoir normatif autonome et l'inscription de cette évolution institutionnelle dans le cadre de la prochaine révision de la Constitution" avait été adoptée.