Santé
Par Loann LE SAINT
Publié le 04/08/2022 à 16:21

Fin de l'état d’urgence sanitaire : les soignants non vaccinés toujours pas réintégrés

Depuis le 1er août 2022 et la fin de l'état d'urgence sanitaire, les mesures mises en place pour limiter la propagation du coronavirus et ses variants sont obsolètes. L'Académie de médecine refuse toujours de réintégrer les soignants non vaccinés. 

À compter du lundi 1er août 2022, l'état d’urgence sanitaire est caduque. Plusieurs changements sont en vigueur bien que l’État s’oppose toujours à la réintégration des soignants non vaccinés. Pour l’Académie de médecine, réintégrer le personnel soignant non vacciné serait une faute grave. De plus, cela ne résoudrait pas les difficultés actuelles de fonctionnement de l'hôpital. 

La suppression du Conseil scientifique

Au début de la pandémie, le Conseil scientifique a été fondé afin d’éclairer la décision publique pour lutter contre la COVID-19. Aujourd’hui, il est remplacé par un Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires. Cette nouvelle instance est chargée :

  • D'assurer une veille scientifique sur les risques sanitaires liés aux agents infectieux atteignant l'homme et l'animal. Ainsi qu’aux polluants environnementaux et alimentaires, et au changement climatique ;

  • De modéliser les données recueillies dans le cadre de sa mission de veille scientifique et d'établir des projections ;

  • D'émettre des recommandations lorsqu'une projection fait apparaître un risque sanitaire ;

  • D'énoncer des recommandations sur les mesures envisagées par les autorités publiques afin de lutter contre une crise sanitaire ;

  • De communiquer, en tant que besoin, des recommandations sur la stratégie vaccinale mise en œuvre, le cas échéant, face à une menace sanitaire identifiée par le Comité.

Un dépistage toujours possible pour les voyageurs 

La loi du 30 juillet 2022 prolonge cependant la possibilité d'imposer un test de dépistage à la Covid-19 négatif pour un voyage :

  • vers la France depuis les outre-mer en cas d’apparition d’un variant formant une "menace sanitaire grave" ;

  • vers l'Outre-mer depuis l'Hexagone en cas de risque de saturation des hôpitaux.