Nîmes
Politique
Par Chay Christophe
Publié le 08/07/2020 à 18:14

Franck Proust, nouveau président de Nîmes-Métropole

L’élection de ce mercredi matin a été une formalité pour Franck Proust. Quelques heures après le retrait de la candidature du maire de Saint-Gilles, Eddy Valadier, c’est une autoroute qui se présentait au bras droit de Jean-Paul Fournier. Après plus d’une heure de scrutin, 79 voix sont revenues en faveur de Franck Proust, élu président de la communauté d’agglomération Nîmes-Métropole suite au vote des 105 conseillers communautaires représentant 39 communes.


Un hémicycle du Colisée profondément renouvelé avec 47 nouveaux élus accueillis par le président de cette séance, le doyen Jacques Bollègue, maire de La Calmette. Une élection du président aux forts accents politiques, Franck Proust ne manquant pas de régler quelques comptes avec ceux qui « ont attaqué l’homme ». Dans un discours d’intronisation particulièrement incisif, l’ancien député européen âgé de 57 ans visait sans aucun doute son rival historique, Yvan Lachaud, président centriste de l’Agglo lors de la précédente mandature.


Les coups de la campagne qui vient de s’achever ont semble-t-il laissé des traces. Et les critiques ne manquent pas autour du bilan d’Yvan Lachaud, notamment concernant l’état des finances de Nîmes-Métropole. Illustration de cette opposition, l’annonce par le groupe RN de voter en faveur de Franck Proust, dont Yoann Gillet valide la vision « du projet de développement économique » pour le territoire. A gauche, Vincent Bouget affirme qu’il sera très attentif à la gestion des transports de l’agglo et des efforts consentis en matière de transition écologique. De son côté, Yvan Lachaud a affirmé ignorer quelle personne Franck Proust visait dans ses attaques, rappelant son souhait « d’une réussite pour Nîmes et son territoire » et glissant au passage qu’il ne « vivait pas de la politique ».


Natif de Poitiers et élu à Nîmes depuis 1989 - lors du second mandat de Jean Bousquet -, Franck Proust a présenté son projet de territoire pour les 39 communes de l’agglo, affirmant vouloir « unir la ville-centre avec la ruralité ». Une réduction de la « fracture rurale » qui passera selon lui par une amélioration de la proposition en matière de transports et de développement économique. La séance s’est poursuivie par la désignation des quinze vice-présidents de Nîmes-Métropole : Frédéric Touzellier (Générac), Bernard Angelras (Nîmes), Jean-Marc Campello (Nîmes), Frédéric Baume (Lédenon), Jean-Luc Chailan (Caveirac), Jean-François Durand-Coutelle (Saint-Géniès-de-Malgoirès), Olivier Fabregoul (Caissargues), Gilles Gadille (Cabrières), Jean-Christophe Grégoire (Saint-Dionisy), Pierre Lucchini (Moulézan), Rémi Nicolas (Marguerittes), Géraldine Rey-Deschamps (Nîmes), Fabienne Richard (Redessan), Daniel-Jean Valade (Nîmes) et Eddy Valadier (Saint-Gilles).