Un accord entre la CTM, l’ARS et le CHUM a pu être trouvé dans le cadre du projet de création de l'Institut Caribéen d'imagerie nucléaire de la Martinique. La structure, qui hébergera notamment le cyclotron, est actuellement en cours de construction sur le site du CHU de Fort-de-France.
La CTM a officialisé la création de l’Institut Caribéen d’Imagerie Nucléaire de la Martinique. Un accord financier et administratif a été trouvé entre les partenaires impliqués dans la concrétisation de ce projet : l’Agence Régionale de Santé, le Centre Hospitalier Universitaire de la Martinique et la Collectivité Territoriale de la Martinique.
Pour la collectivité, il s'agit d'une "avancée historique pour la Martinique". La structure sera un “complexe de santé publique d’envergure mondiale" qui permettra de prendre en charge des patients en cancérologie, cardiologie et neurologie des Antilles-Guyane, des Amériques, de l’Hexagone et de l’Europe.
L'ICIN sera doté d’équipements de très haute précision permettant notamment la détection de cancer, à savoir :
1 cyclotron,
1 TEP-IRM
1 TEP SCAN
- 1 TEP Grand Champ.
“Cet outil fera de la Martinique un pôle d’excellence et d’expertise international, avec un positionnement de leadership dans le top 3 américain et dans le top 10 mondial, offrant des prestations médicales et des parcours d’études de haut niveau, permettant le développement de travaux de recherche clinique,” précise la CTM dans un communiqué.
Un investissement majeur
Par ailleurs, cette structure devrait avoir des retombées économiques importantes. Elle permettrait de développer de nouvelles filières, de créer au moins “40 emplois, dès son démarrage”, d’accueillir des chercheurs et des doctorants internationaux, mais aussi d’élaborer des “projets de Recherches Développement Innovation avec un partenariat intégré avec la Société Caribéenne d’Imagerie Nucléaire”.
La collectivité ajoute que la structure permettra d’ouvrir une “nouvelle filière dans le tourisme médical” et “de nouveaux parcours d’études supérieurs et de formations.”
Le projet d’investissement, qui s’élève à 63 millions d’euros, a démarré en 2014. Il devrait aboutir à l’édification d’une infrastructure d’une surface de 3500m2.
