Accusé d'avoir omis de déclarer une partie de son patrimoine, l'ex-président de la CTM s'explique dans une lettre ouverte, au lendemain des réquisitions du Tribunal judiciaire de Paris.
"Je ne me suis jamais soustrait aux obligations déclaratives", souligne Alfred Marie-Jeanne dans la lettre ouverte publiée le 17 février dernier par le président du Mouvement indépendantiste martiniquais (MIM). La veille, le procureur du Tribunal judiciaire de Paris a requis 3 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d'amende et 2 ans d'inéligibilité à son encontre. L’ancien président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique est accusé d'avoir omis de déclarer une partie de son patrimoine à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) en 2016.
Un message public en guise de mise au point dans lequel Alfred Marie-Jeanne précise qu'il a toujours établi les déclarations de patrimoine imposées par la loi, depuis son élection en 1997. "Je ne me suis jamais soustrait aux obligations déclaratives", assure-t-il.
"Je suis serein", conclut Alfred Marie-Jeanne, qui se réserve le droit de poursuivre "quiconque chercherait à nuire " à son image.
La décision de justice doit être rendue le 5 avril.