La grève nationale des infirmiers en réanimation. Ils réclament la reconnaissance de leur spécialisation. Ce matin, une cinquantaine d’entre eux a manifesté depuis le CHUM jusqu’à l’Agence régionale de santé pour faire entendre ces revendications.
Pour certains, c’est la fin d’une nuit de travail, pour d’autres, quelques heures avant la prise de service… mais la majorité des infirmiers en réanimation de l’hôpital de la Meynard sont là, ce matin, pour manifester.
Régine travaille en réanimation depuis plus de 3 ans et en service covid depuis le début de l’épidémie.
D’abord timide, le chant de revendication s’affirme : Ce qu’ils demandent, c’est la reconnaissance de leur spécialité.
Considérées comme de simples infirmiers, ils ont pourtant de nombreuses compétences techniques supplémentaires, particulièrement sollicités en cette période de crise covid.
Une reconnaissance au même titre que les infirmières de bloc ou les infirmiers anesthésistes, d’autant plus que le service de réanimation polyvalent du CHUM est l’un des seuls de France qui accueille les patients de toutes défaillances. et la revalorisation salariale qui va avec.
Une délégation a été reçu par le directeur adjoint de l’Agence régionale de santé, Olivier Coudin, qui fera remonter les doléances au ministère de la santé.
