Le ministre des Outre-Mer l’a annoncé ce matin, dès le 2 février, il faudra à nouveau un motif impérieux pour se rendre en Martinique et en Guadeloupe depuis l’Hexagone. Une mesure du gouvernement pour empêcher la circulation des variants du Covid-19 dans les Antilles. Les professionnels du tourisme accusent le coup.
Depuis les vacances de Noël, le flux des voyageurs avait repris à l’aéroport Aimé-Césaire mais les dernières annonces gouvernementales risquent d’y mettre un coup d’arrêt. Depuis le 18 janvier déjà, les voyageurs doivent respecter un isolement de 7 jours quand ils arrivent en Martinique ; une mesure qui a causé une chute de 25 à 40% des réservations dans les hôtels, gîtes et locations saisonnières.
La moitié de ces voyages sont reportés mais pas forcément en Martinique. Les opérateurs proposent d’autres destinations dans la zone Caraïbe, comme la République dominicaine.
A quelques jours des vacances de février, le retour des motifs impérieux pour pouvoir entrer en Martinique et en Guadeloupe va donner un nouveau coup de frein au tourisme.
Le ministre des Outre-Mer a annoncé que des mesures d’accompagnement allaient être prises pour les secteurs économiques impacts.