Le journaliste martiniquais, qui a été enlevé au Mali le 8 avril 2021, est apparu dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux depuis le dimanche 13 mars. Il appelle le gouvernement français à tout faire pour le libérer.
Serait-ce un possible signe de vie de l'otage français au Mali? Olivier Dubois, le journaliste correspondant de Libération, Le Point et Jeune Afrique apparaît dans une vidéo non datée, d’un peu plus d’une minute dans laquelle il s’adresse à sa famille, ses proches, au gouvernement français mais aussi "à tous ceux qui, de près ou de loin, œuvrent à [s]a libération".
"S’il vous plaît, continuez de le faire", lance-t-il.
Dans cette vidéo non-authentifiée, diffusée sur les réseaux sociaux, l’otage d'un groupe jihadiste au Mali semble être en bonne santé. Il assure recevoir les messages de soutien et exhorte le gouvernement à "continuer à faire son possible" pour sa libération.
"Je suis conscient que mon cas est une petite chose face aux défis et aux événements auxquels il doit faire face. Mais hier comme aujourd’hui, je continue à garder espoir”, conclut Olivier Dubois.
Seul otage français dans le monde
Le journaliste Olivier Dubois est retenu en otage au Mali depuis le 8 avril 2021 par le groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM). Le journaliste indépendant de 47 ans, qui travaille au Mali depuis 2015, avait lui-même annoncé son enlèvement dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai 2021. Il est, à ce jour, le seul otage français dans le monde.
Pour dénoncer le silence de la nation et accélérer les négociations, ses proches ont lancé une pétition de soutien adressée à Emmanuel Macron. Ils appellent à une “mobilisation citoyenne pour exhorter les chefs d'états de ces deux nations à faire en sorte qu'Olivier devienne la priorité de ces deux états et obtenir sa libération”. Elle a reçu plus de 56 000 signatures.
Le 12 janvier dernier, dans ses vœux à la presse, le président de la République Emmanuel Macron, assurait que “la France est pleinement mobilisée pour obtenir sa libération”. “Un travail inlassable est mené par nos équipes diplomatiques, nos militaires et les services compétents”, avait alors précisé le Président de la République.