Depuis ce matin, le pass sanitaire est exigé à l'entrée des différents sites du CHUM. Une disposition qui s'applique aux patients, visiteurs et aux personnels. Plusieurs dizaines de personnes étaient rassemblées devant les accès pour dénoncer la mesure, à l'appel des organisations syndicales de la santé.
Soignants et non-soignants, ils étaient plusieurs dizaines rassemblés devant l’entrée du CHUM ce matin, dès 6h30. Une manifestation à l’appel des syndicats de la santé ; CDTM, UGTM, Usam, FO, Convergence des infirmières et l’union des sages-femmes. En soutien à ces personnels qui refusent le pass sanitaire.
Ce matin tout le monde a pu accéder à l’hôpital Pierre Zobda-Quitman. Ces premiers jours de contrôle se veulent pédagogiques avant tout.
Même chose à la MFME, au centre Emma-Ventura ou encore devant l’hôpital Clarac. En tout une trentaine d’agents de sécurité sont mobilisés sur les différents sites du CHUM. Les contrôles seront plus stricts dès le milieu de semaine.
Pour les personnels soignants l’obligation vaccinale s’impose à partir du 24 octobre au Chu. Au 24 octobre, ils devront avoir engagé un processus de vaccination c’est à dire avoir reçu au moins une dose de vaccin. A partir du 14 novembre, un schéma vaccinal complet devra être présenté, sous peine de sanctions.
En France hexagonale, le ministre de la Santé, avait annoncé que 3.000 soignants avaient été suspendus au lendemain de l’entrée en vigueur de cette obligation.