Un an après les intempéries qui ont durement touché le Nord Atlantique, comment vivent les familles sinistrées ? Certains ont dû quitter leur maison, d'autres attendent encore des expertises. Rencontre avec trois frères qui étaient aussi voisins, quartier Fond Saint-Jacques à Sainte-Marie.
Une faille en travers de son jardin, une maison fragilisée par les glissements de terrain. A 62 ans. Jaques ne cache pas sa colère.
Il y a un an, les fortes pluies ont balayé une retraite soigneusement préparée. Depuis, il attend les expertises géotechnique pour savoir à quel point le terrain est touché. Et si son bien sera à nouveau habitable un jour.
Une impasse administrative que ces sinistrés ont beaucoup de mal à comprendre.
C’est ici, au CCAS de Sainte-Marie, que les familles victimes des intempéries sont accompagnés. Sur les 52 demandes de relogement, 9 n’ont pas abouti à ce jour. Chaque dossier est particulier et chaque cas doit être traité à part entière. Mais à chaque fois, la plaie est encore vive.
Sur les 230 sinistrés assurés, 23% des dossiers n’ont pas été indemnisés. 4% sont toujours en instruction.
