Alors que l'élection sénatoriale a renouvelé un tiers de l'assemblée le 24 septembre dernier, la délégation aux Outre-mer a reconstitué son bureau ce jeudi 9 novembre. Parmi les secrétaires, le sénateur martiniquais fraîchement élu Frédéric Buval. En parallèle, la commission d'enquête sur l'impact du narco-trafic en France a été constituée, Catherine Conconne, qui entame son second mandat, en fait partie.
À la tête du bureau de la délégation sénatoriale aux Outre-mer pour les trois prochaines années Micheline Jacques, prend le relais de Stéphane Artano. La Sénatrice de Saint-Barthélémy s'est entourée de 12 vice-présidents, parmi lesquels le Guadeloupéen Victorin Lurel. Le sénateur martiniquais fraîchement élu Frédéric Buval fait quant à lui partie des 4 secrétaires du bureau.
Au total, la délégation compte 42 membres et se réunira pour la première fois de ce mandant le 16 novembre prochain pour déterminer le programme de travail de la session parlementaire. Une des priorités devrait être la mise en œuvre du plan annoncé par le Comité interministériel aux Outre-mer en juillet dernier.
Autre rendez-vous, le 20 novembre, la délégation organise à l'occasion du Congrès des maires une après-midi d'échanges avec les maires ultramarins présents.
Réélue pour un second mandat le 24 septembre, la sénatrice martiniquaise intègre la commission d'enquête sur le narco-trafic. (Image ©Sénat)
Catherine Conconne à la lutte contre le narco-trafic
Dans un même temps, ce jeudi, le Sénat a désigné la Commission d'enquête sur l'impact du narco-trafic en France, et les mesures à prendre pour y remédier. Catherine Conconne fait partie des 23 membres de cette commission. Réélue en septembre, la sénatrice martiniquaise se réjouit que sa candidature ait été acceptée. Annonçant sa nomination sur les réseaux sociaux, elle souligne : "La Martinique, la Guadeloupe, la Guyane sont plus que jamais devenues les portes d'entrée du trafic de drogue en France et en Europe, et il est essentiel que les travaux de cette Commission prennent en compte la réalité vécue par nos territoires, analysent les situation et proposent des solutions pour juguler au mieux ces phénomènes aux conséquences dramatiques."
La sénatrice guyanaise Marie-Laure Phinéra-Horth intègre également cette commission d'enquête dont les travaux devraient démarrer au plus tôt.