En pleine révision, Erika et Anne-Emanuelle ne font pas vraiment attention aux mots qu’elles utilisent. ce qui est sûr, c’est que les deux étudiantes ont une pratique de la langue propre à leur génération.
C’est justement sur ce langage jeune que l’Université veut se pencher en lançant un groupe d’étude propre aux Antilles. Il y a 10 ans, des recherches ont été menée sur 1500 sms échangés en Martinique et Guadeloupe.
Autant d’éléments que le groupe d’étude va répertorier, détailler, interpréter pendant les deux prochaines années.
Le but est de décrire les pratiques langagières des jeunes pour en tirer ensuite des leçons afin d’aider les enseignants à accompagner leurs élèves.
Ce mercredi, une seconde journée d’étude se tient à l’institut supérieur du professorat et de l’éducation de Guadeloupe.
