Partis de la Trinité-sur-Mer en Bretagne depuis le 14 avril, les skippers engagés sur la Transat viennent de passer l'île de Madère. Place maintenant au grand large, avec la traversés de l'Atlantique, pour la trentaine d'embarcations encore engagées. Les premiers sont attendus à Fort-de-France le 4 mai.
Après une première semaine âpre, marquée par une météo agitée, de nombreux abandons et surtout la disparition tragique du skipper angevin Philippe Benoiton, les concurrents de la Cap Martinique reprennent leur souffle alors qu'ils abordent la traversée de l'Atlantique.
Ce week-end, une grande partie de la flotte a passé l'île de Madère en rangs très serrés. "Il y a très peu d’écarts, constate Thibaut Dervillen co-organisateur de la Transat. C’est un incroyable tir groupé qu’ils nous font." Une arrivée "en meute" au port de l'Etang Z'abricots est tout à fait envisageable.
Jusqu'ici, les conditions de navigation ont été difficiles, poussant pas moins de 7 équipages à l'abandon. Une fois passée l'unique marque de la cours, les 52 bateaux encore en lice bénéficient de conditions plus clémentes, poussés par les alizés.
En solo, Régis Vian (CMG – EJ pour Ecole Jules Verne) et le tenant du titre en double, Ludovic Gérard (Solenn for Pure Ocean) se disputent la tête de course dans un mouchoir de poche. Du côté des binômes, le duo Noël Racine et Ludovic Sénechal (Foggy Dew pour FOP France) est passé en tête à Madère, talonné par Adrien Follin et Pierre Garreta (SNSM St-Tropez).
